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INSINUATIONS
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ordinaire des Requêtes de l'Hôtel, son père, et après son décès à Etienne Ragueneau', bailli du Perche, son frère, de tous ses biens, meubles et immeubles, à l'exception de ceux se trouvant dans la ville d'Orléans, dont il se réserve la disposition; -ceste présente dona­tion faicte pour la bonne et entière amour que ledict donnateur porte à-sesdictz père et frère ; et ad ce que la maison et famille des Rague-neaulx, dont il est yssu et porte le nom et armes, soit désormais myeulx fondée, augmen­tée et entretenue, et puissent lesdictz m" René et Estienne Ragueueaulx, ses père et frère, et leurs hoirs plus commodément vivre et leur estat entretenir». — 16 avril i546 (fol. 287 v").
4985.  — Jean Le Mestayer, général des Monnaies : cession et transport à Simon Radin (ou Raddin), général des Monnaies à Paris, dela douzième partie^du fief de Hareng, dict Cocatrix, sis à Paris et aux environs, moyen­nant payement d'une somme de 200 écus d'or soleil. — 29 novembre 15 53 (fol. 289 v°).
4986.  —Guillaume de La Mare, écuyer, seigneur de Gillevoisin, paroisse d'Auvers près Etampes, demeurant à Gillevoisin, et Anne Baraton, contrat de mariage. Par ce contrat Guillaume de La Mare donne à sa future épouse la terre et seigneurie de Gille­voisin, près Etampes, le lieu de la Taille, dans le pays du Maine, ainsi que ses biens, meubles et immeubles, quelconques, et, dans le cas où Barbe Mornay, mère de la future, viendrait à décéder avant sou mari François Baraton, seigneur d'Achères en Beauce, il s'engage à payer une somme de 7,000 livres tournois audit François Baraton pour lui tenir compte de pareille somme par lui déboursée dans la poursuite d'un procès au Parlement au sujet de la baronnie d'Achères. En outre, Guillaume de La Mare donne à François Baraton, pour ses bons et agréables services, l'usufruit de la terre et seigneurie de la Taille, pays du Maine. — 3o octobre 1553 (fol. 290).
4987. — Jacques Luillier (ouLhuillier), seigneur de Pontpoint, Feigneux, Long­perrier, Cheminiers, Vaurichard, Olivet et Ablainville, auditeur des Comptes : donation à Marguerite Luillier, sa fille naturelle, -pour luy ayder à vivre au temps advenir, et moyen­nant ce parvenir à quelque mariage», des terres et seigneuries de Cheminiers et de Vau­richard, près Meung-sur-Loire, de terres aux environs de Vaurichard, et d'un bois de 28 arpents, appelé cries Marchaiz», daus la forêt d'Orléans.— 2 4 janvier 153g. — Jacques Luillier, seigneur de Pontpoint : ratification de la précédente donation et déclaration por-taut qu'il a entendu y comprendre une pièce de terre appelée (da Grande Feularde» , près de Vaurichard, avec un bois de 2 5 arpents. — 28 août-i 539. — Jacques Luillier, seigneur de Pontpoint, premier président en la Cour des généraux des Aides à Paris : cession et transport à Marguerite Luillier, sa fille, des droits qui lui appartiennent sur le fief et seigneurie d'Or­moy à Auger-Saint-Mard, moyennant la re­nonciation de Marguerite Luillier aux droits qu'elle peut prétendre sur la terre et seigneu­rie de Vaurichard et l'abandon d'une rente dc 100 livres tournois qu'il lui devait. En outre Jacques Luillier s'engage à libérer sa fille d'une rente de 5o écus d'or soleil qu'elle était tenue de payer à Simon de Machault, au­diteur des Comptes, et d'une 'autre rente de 25 livres tournois qu'elle devait à Jacquinet, avocat en Parlement. -— 27 août 1547. — Jacques Luillier, premier président eu la Cour des généraux des Aides à Paris, et Mar­guerite Luillier, sa fille : accord en vertu du­quel Jacques Luillier transporte à sa fille une pièce de terre et de bois, de.3o à 4o arpents, appelée crie bois des Queux» , au terroir d'Au­ger-Saint-Mard, et par lequel Marguerite Luillier cède à son père 2 5 livres tournois de rente sur la ville de Paris. — 15 janvier 1547. — Jacques Luillier, chevalier, seigneur de Pontpoint, premier président en la Cour des Aides et finances, et Marguerite Luillier,